Écrire et raconter des histoires

Ma passion pour les livres n’est pas vraiment nouvelle… Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été accro : la légende familiale dit même que j’ai fait mes premiers pas dans une librairie, pour me diriger droit vers des livres !

L’envie d’écrire

Alors, fatalement, de temps en temps, ça me prend ! Ça ? L’idée d’écrire, moi aussi. Un roman, une nouvelle, une histoire pour enfant, n’importe quoi, juste écrire… Mais, la vérité, c’est que je ne m’en donne jamais vraiment les moyens… Très vite, j’abandonne, car ça n’est jamais à la hauteur de ce je voudrais écrire : « Si c’est pour écrire de la merde pareille, autant ne rien écrire » me dis-je, avec beaucoup de bienveillance pour moi-même. « Au-revoir et à bientôt », je ferme mon bloc note d’idées (tout en sachant pertinemment que je le ré-ouvrirais environ deux ans plus tard, quand l’envie refera surface à nouveau). Et en attendant, je me délecte de ce que je lis : « Comme le style est fluide ! » « Comme ce livre pour enfant est mélodieux dans sa structure ! » « Comme l’intrigue est magnifiquement bien amenée ! »

Et en y réfléchissant bien, je crois que ce blog est mon gros succès en terme d’écriture : depuis plus d’un an et demi, je tiens bon le rythme d’un article par semaine, et ça n’est pas rien pour moi ! Ça commence souvent par quelques lignes gribouillées dans un coin, et ça fini par un article de plus de 1000 mots (dont 17 fautes d’orthographe en moyenne). Certes, ça n’est pas de la fiction ni de la grande littérature, mais je prends tout de même un immense plaisir à faire cet exercice : je ne sais jamais à l’avance tout ce que j’ai envie de dire sur un sujet donné, parfois (souvent), c’est en écrivant que je formalise un peu plus ce que je pense, et je crois qu’est-là la part de magie de l’écriture !

Du coup, même si ça sort un peu du périmètre de la parentalité, mais parce que je crois que ça peut intéresser ceux et celles d’entre vous qui écrivent, sur leur blog ou autre, j’avais envie de parler de livres qui parlent de la créativité.

L’année où je me suis lancée le défi d’écrire un roman (spoiler alert : j’ai écrit une suite de mots mais ce serait bien prétentieux de ma part d’appeler ça un roman), j’ai dévoré ces deux livres là :

👉 Comme par magie, de Elizabeth Gilbert et Écriture – Mémoire d’un métier de Stephen King

Ils paraissent bien différents l’un et l’autre, pourtant ils parlent de thèmes très similaire : qu’est-ce que la créativité, comment trouver l’inspiration, comment tuer la voix qui nous dit que ce qu’on fait est inutile et mauvais ? (ça, vous l’aurez deviné, ce n’est pas encore quelque chose que je maîtrise…). Mona Chollet parle d’ailleurs si bien de ces livres que j’ai eu envie de les relire instantanément !

Outre leur pertinence et leur utilité, ce qui rend ces deux livres aussi séduisants l’un que l’autre, c’est leur évocation des gratifications qu’apporte la création, indépendamment de sa réception publique.

Même si j’écris des essais et pas de la fiction, j’avais envie qu’on me rappelle le pied incroyable que cela procure de tirer quelque chose de soi, de s’engager dans cette aventure aux méandres et à l’issue imprévisibles.

— Mona Chollet

Car oui, comme Mona, j’adore cette impression « d’accoucher » d’un texte ! Quand j’ai écrit ma « critique » sur S’épanouir à l’école par exemple, c’était encore vraiment brouillon dans ma tête, si j’avais aimé ou pas : le formaliser a permis de mieux comprendre mon ressenti ; c’est la même chose pour l’article sur le Jeu libre : avant de le commencer, je n’avais aucune idée où il me mènerait ; et les exemples sont encore nombreux !

Bref, écrire, même si ce n’est pas de la fiction, est vraiment un exutoire pour moi !

L’envie de raconter

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👉 Inventer des histoires pour les enfants de Alice Le Guiffant & Laure de Cazenove

Et puis, grâce à Azalée, j’ai découvert ce titre. Rhaaa. Inventer des histoires pour les enfants. Et vla-t-y pas que mes envies de raconter des histoires reviennent puissance mille !

Sauf que cette fois-ci, une toute nouvelle dimension s’ouvre à moi ! Et si, au lieu d’écrire (et de me relire, et de me prendre la tête), je racontais ?! Au public le plus adorable qui soit ?! Alors, depuis quelques soirs, pour changer du Jeu des mots, je m’y suis mise. J’ai commencé par l’histoire d’une petite coccinelle qui voulait vraiment vraiment aller au dodo (pour l’instant, je ne fais pas dans la subtilité). Mon histoire était un peu nulle, sans trop de rebondissement, mais ça n’a pas eu l’air de déranger le Lardon. Le lendemain, j’ai continué la même histoire (sauf que la coccinelle est devenue bleue, à la demande du Lardon) : ce soir là, elle a dansé, avec un petit garçon, à un bal dansant. À la fin, elle est montée dans une voiture, et elle était teeeellement fatiguée, qu’elle s’est endormie. Le lendemain soir, nous avons découvert que la voiture partait en vacances, mais le chemin était looong, looong, looong. Je me demande ce qu’elle deviendra ce soir !

Pour l’instant, quand j’y réfléchis après coup, mes histoires sont assez nulles, ma construction des personnages très limités, mes rebondissements quasi inexistants, et il n’y a pas vraiment de morale (enfin si, ça termine souvent par une coccinelle épuisée qui s’endort) mais qu’importe ! Tout cela va venir avec la pratique, c’est comme ça que ça marche non ? Et comme ça, dans quelques années, je serais prête à m’assoir autour d’un feu, avec pleins d’enfants autour de moi, pour raconter des histoires d’aventures super chouettes ! (Je sais, je sais, mes rêves sont assez foufous !)

Et vous, vous êtes du genre Père Castor ou pas du tout ?

 

2 réflexions sur “Écrire et raconter des histoires

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