Pour ma première grossesse, le hasard a fait que j’ai vue ma gynécologue le jour où j’ai appris que j’étais enceinte. Quand elle m’a demandé « si j’étais déjà inscrite » à la maternité, mon cerveau a fait un court-circuit : « Mais enfin, je ne vais pas accoucher, je suis seulement enceinte ! ». Excusez-moi mais j’avais fait pipi sur un stick à peine 6 heures plus tôt… je n’avais donc pas encore pleinement intégré tous les tenants et aboutissants de mon nouvel état !
En tout cas, avec sa question, le message est passé. Ce que ma gynécologue voulait dire, c’est « Il faut vous inscrire, et vite ! ». Car voyez-vous, à Lyon (et c’est surement le cas dans la plupart des grandes villes), il faut choisir tout de suite, pour avoir une chance d’avoir une chambre réservée.
Oui, mais comment choisir ? Il y a trois ans, la seule chose que je savais sur les enfants, c’est comment on les faisait… L’épisiotomie était un mot inconnu pour moi, et je n’avais absolument aucune idée pourquoi on puisse VOULOIR accoucher sans péridurale. J’ai donc choisi une maternité sur des critères qui m’ont paru pertinents à l’époque.
Aujourd’hui, je suis beaucoup plus documentée sur la grossesse et l’accouchement, et surtout, j’ai envie que cela se déroule de manière respectueuse pour mon corps et mon bébé. Mes critères ont donc radicalement changé. Du coup, (comme d’hab), je me sers de ce blog comme bloc note car j’imagine que mes recherches peuvent servir à d’autres ! Pour les plus impatients, vous pouvez scroller directement en bas de l’article pour obtenir un tableau résumé des différents établissements lyonnais.
Sur quels critères choisir ?
Le niveau de la maternité
Cet indicateur désigne la capacité de prise en charge des cas « difficiles » de l’établissement :
- Niveau 1 : prise en charge les grossesses et les accouchements ”simples”, sans complications, qu’il s’agisse d’un accouchement par voix basse ou par césarienne.
- Niveau 2 : possède un service de néonatalogie ou de soins intensifs sur place ou à proximité. Il peut prendre en charge dès la naissance, les bébés ayant besoin d’un suivi médical particulier.
- Niveau 3 : dispose d’une unité de réanimation néonatale. Il suit particulièrement les grossesses à risque, surtout celles liées aux naissances des prématurées.
Naïvement, pour le Lardon, j’avais choisi une maternité de niveau 3 (« Ça me rassure, si jamais quelque chose ne va pas… »). C’était bien bête : il se trouve que mon bébé a effectivement eu besoin d’un suivi particulier dès le premier jour MAIS celui ci a du avoir lieu dans un autre hôpital, spécialisé pour ce problème de santé spécifique. Accoucher en maternité 3 ne nous a donc pas épargné de nombreux trajets en ambulance d’un bout à l’autre de la ville…
Aujourd’hui, je réalise qu’en règle générale, si le besoin d’une maternité niveau 3 s’impose, le personnel qui nous suit nous l’indique de toute façon. Alors, comme pour cette nouvelle grossesse, j’ai la chance de pouvoir accoucher où je le souhaite, je vais au contraire éviter les maternités de Niveau 2 et 3, qui sont habituées aux grosses à risques et donc fortement médicalisées.
Établissement privé ou public
La principale différence, c’est le prix (qui ne sera peut-être pas un critère selon votre mutuelle). Mais pas que ! Par exemple, qui dit clinique privée dit souvent suivi par un gynécologue plutôt qu’un·e sage-femme.
Ces deux corps de métiers ayant une approche de l’accouchement radicalement différente, je cherche personnellement a être accompagnée par un·e sage-femme plutôt qu’un gynécologue.
L’équipement de la maternité
En plus des salles d’accouchement dites « classiques », on trouve parfois une « salle physiologique » ou « salle nature ». Il s’agit d’une pièce équipée de matériel spécifique (baignoire, ballons, cordes pour se suspendre).
De mon point de vue, la présence d’une telle salle, dans une démarche d’accouchement physiologique, est un bon point mais n’empêche pas de garder un esprit critique : son existence ne garantit pas que le personnel a le temps (ou l’expérience) d’accompagner un accouchement physiologique ; et de manière plus pragmatique, la présence d’une seule pièce de ce type ne garantit pas qu’elle sera disponible le jour J.
Je n’oublie pas que pour le Lardon, j’ai accouché dans une maternité disposant d’une telle salle mais je me demande encore comment on est supposé y accéder : le jour J, on ne me l’a absolument pas proposée (et j’étais trop concentrée sur mes contractions pour penser à poser la question).
Les maisons de naissance
Les maisons de naissance sont des structures proposant un accouchement physiologique et naturel, tout en gardant la proximité d’un environnement médicalisé en cas de besoin. Réservées aux accouchements à bas risques, les maisons de naissances sont entièrement gérées par des sages femmes libérales et sont totalement indépendantes de l’hôpital attenant. Ce modèle (pourtant largement répandu dans d’autres pays) est hélas encore expérimental en France : seules 9 maisons de naissances existent aujourd’hui, pour une durée de 5 ans. Au terme de l’échéance (en 2020), une évaluation sera alors réalisée pour étudier l’intérêt de ce dispositif d’un point de vue médical mais également médico-économique.
Je ne peux que espérer que ce modèle sera alors validé et plus répandu. En attendant, nous avons la chance d’avoir une de ces maisons dans le département, à Bourgoin-Jallieu, à 50km de Lyon.
Les plateaux techniques
L’accouchement en plateau technique (aussi parfois appelé « accouchement global ») permet d’être accouché par le ou la sage-femme qui a fait le suivi de grossesse (et qui se chargera aussi de la surveillance de la mère et de l’enfant après la naissance). Réservé aux sages-femmes libérales ayant un accord avec le plateau technique, ce type d’accouchement permet de bénéficier de l’infrastructure hospitalière, sans qu’une autre présence médicale ne soit requise. Comme pour l’accouchement en maison de naissance, ce dispositif est donc réservé aux grossesses à bas risques.
Concrètement, le suivi se fait au cabinet des sages-femmes (comme un suivi classique) ; puis le jour de l’accouchement, la maman vient accoucher sur l’hôpital accompagnée de sa/son sage-femme. Le suivi et les cours de préparations sont en fait souvent fait par plusieurs sages-femmes (travaillant dans le même cabinet ou pas) pour être sûre d’avoir déjà rencontré la personne qui sera disponible le jour de l’accouchement.
À Lyon, seul le Centre Hospitalier de Givors propose un plateau technique auquel 12 sages-femmes ont accès. La maternité de l’Union à Vaulx-en-Velin en proposera un aussi (ou en a proposé un, je n’ai pas trop compris, la maternité étant actuellement en travaux).
Le label Ami des bébés
Le label Ami des bébés recense les établissements encourageant le lien parent-enfant en travaillant sur :
- l’information données parents pendant la grossesse,
- la qualité de l’accueil aux nouveaux-nés,
- l’accompagnement des parents selon les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de UNICEF International .
Ou, plus simplement dit, le label « Ami des bébés » vise à informer, accompagner et écouter les parents, et former les soignants en accords avec ces principes.
Le programme paraît évident et simple, et pourtant très peu de maternités détiennent ce label (moins de 40 en France), dont seulement une dans la région Auvergne Rhône-Alpes : la Clinique Belledone de Grenoble, quasiment à deux heures de route de Lyon…
Les pratiques de l’établissement
Chaque année, la Fédération française des réseaux de santé en périnatalité (FFRSP) collecte différentes données de chaque maternités : taux de césarienne, taux d’épisiotomie ou encore nombre de naissances par an.
Ces chiffres ne sont évidemment pas à analyser hors contexte (une maternité niveau 3 gérant les cas à risques aura naturellement un taux de césarienne plus élevée qu’un petit hôpital public). Pour autant, cela peut donner des pistes : dans une maternité qui compte 12 accouchements par jour et où le taux de péridurale est de 95%, il est probablement un peu utopique de débarquer avec un projet de naissance à base d’accompagnement personnalisé et d’accouchement sans péridurale.
En vrac, à Lyon :
- Croix Rousse et HFME sont les deux établissements qui voient le plus d’enfants naitre (plus de 11 naissances par jour). Ces deux hôpitaux sont de niveau 3.
- Seules quatre maternités ont des taux d’épisiotomie significativement inférieurs à la moyenne nationale : le Tonkin, Givors, l’Union et Val d’Ouest.
- Les équipes de Givors et de la maison de naissance de Bourgoin-Jallieu sont les plus habituées à un accouchement sans péridurale. Dans la plupart des autres établissements, 85% des accouchements se font avec péridurale.
J’ai résumé les chiffres lyonnais du comparatif des maternités par Le Monde en bas de cet article.
Accouchement à domicile
Je ne pouvais pas écrire un article sur les accouchements physiologiques sans mentionner ce type d’accouchement : évidemment, le meilleur moyen d’accoucher naturellement et de manière non médicalisée reste encore de le faire loin d’un hôpital ! L’accouchement à domicile concerne d’ailleurs 1% des naissances en France, qu’il soit non-assisté (pas de sage-femme présent·e, par choix ou parce qu’elle n’a pas eu le temps de venir), ou bien accompagné par des sages-femmes.
Si je n’ai personnellement aucune inquiétude quand aux dangers d’un accouchement à domicile (que l’on réserve dans tous les cas aux grossesses à bas risque), j’ai pourtant écarté cette option pour plusieurs raison :
- Les sages-femmes ne sont clairement pas encouragées par l’administration pour pratiquer ce type d’accouchement (je recommande le film Entre leurs mains à ce propos). Le nombre d’entre elles le pratiquant est très faible, et à Lyon, elles se comptent sur les doigts d’une (moitié de) main. Il est d’ailleurs difficile de trouver une liste publique de ces sages-femmes mais les communautés pourront vous renseigner si cette alternative vous intéresse 🙂
- Le choix d’un accouchement à domicile vient avec, je trouve, une forte charge mentale : convaincre et/ou expliquer l’AAD à mon amoureux évidemment, mais aussi à mes proches demanderait une énergie que je ne suis pas prête à mettre. Je mène déjà assez de combats « anti-conformisme » dans ma vie !
Les autres critères
Car quand y en a plus, y en a encore.
La distance par rapport au domicile : il faut se rendre à la maternité au minimum pour le suivi de la fin de grossesse (8ème et 9ème mois), pour un RDV avec l’anesthésiste ; et potentiellement d’autres RDV en plus, en cas de suivi particulier. Mieux vaut donc quand même choisir un établissement à distance raisonnable !
Le bouche à oreille : soyons honnête, l’avis de nos proches/connaissances joue toujours un peu. Mais dans le cas des maternités, j’ai l’impression que de toute façon, chaque maternité peut avoir son lot de bonne et de mauvaises expériences… Pour le Lardon, j’ai moi-même eu affaire à du personnel adorable, comme à du personnel que je haïrai jusqu’à la fin de ma vie, au sein du même établissement donc…
Le gentilé du bébé : oui, J’AVOUE TOUT, il est possible qu’un de mes critères de choix pour le Lardon était que je voulais un petit gone (enfant en lyonnais) : il fallait donc que mon enfant naisse dans la ville de LYON ; impossible alors d’accoucher à l’HFME à Bron (j’aurais accouché d’un Brondillant 😱). Bon, et pour cette nouvelle grossesse, il me reste à choisir s’il est préférable d’être Berjalliennes (Bourgoin-Jallieu) ou Givordin (Givors) 😅.
En conclusion
Personnellement, recherchant à être accompagnée vers un accouchement physiologique, mon critère principal a donc été la recherche d’une équipe habituée à un accouchement sans péridurale. Cela a réduit drastiquement mes choix à la maison de naissance de Bourgoin-Jallieu et le Centre Hospitalier de Givors. Ensuite, je n’ai pas cherché bien loin : je me suis inscrite à l’établissement le plus proche de mon domicile : Givors. J’ai longuement hésité à utiliser le plateau technique mais être suivie par un.e des sages-femmes autorisées était trop contraignant pour moi : j’ai donc choisi d’accoucher avec les équipes locales.
Évidemment, je sais que mon choix n’est pas une garantie d’un accouchement comme je le souhaite : je suis parfaitement consciente que beaucoup de facteurs influent. Et, corollaire de cette observation : je sais aussi qu’on peut tout à fait accoucher de manière respectueuse dans n’importe quel établissement, pourvu que toutes les conditions soient bien alignées 🙂
Et si ça vous intéresse, voici mon tableau résumé des maternités lyonnaises (les données chiffrées viennent du comparatif des maternités en 2016 par Le Monde
Et pour plus de ressources, il y a le Collectif des Cafés Physio à Lyon : Choisir son accouchement, et sa très chouette brochure.
Et vous, comment avez-vous choisi l’établissement ou vous avez accouché/allez accoucher ?
Edit : retrouvez aussi les ressources pour préparer son accouchement physiologique et le récit de mon accouchement physiologique à Givors.
Wow, ils ont des supers taux !!! Génial ! Merci pour ce récap. PS : pour la préparation livre, j’ai qqch qui peut t’intéresser, si tu le souhaites, le livre « accoucher sans péridurale ».
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Ah oui, j’en ai entendu parler ! Tu recommandes ? Pour l’instant, j’ai prévu de lire Isabelle Brabant (vivre sa grossesse) et Ina may Gaskin (le guide de la naissance naturelle) mais j’ai encore quelques alertes sur le bon coin si jamais je trouve des bonnes affaires (j’aimerais bien relire Que faire de la douleur de Maite Trelaun par exemple)
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Oui pardon – que faire de la douleur de Maïtie T, je peux te l’envoyer ! Passe-moi ton adresse. Et je te recommande absolument la méthode Bonapace, de Julie B. A lire pour arriver à gérer les contractions grace à l’aide du papa ! Et aussi groupes FB : « accoucher sans péri, c’est possible »
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J’ai accouché 2 fois en 2 ans à St Luc St Joseph et si c’était à refaire j’irais ailleurs…Il y a du bien et du moins bien dans le personnel, la vue sur le Rhône est très belle, mais c’est quand même très médicalisé (« vous êtes sûre que vous ne voulez pas tout de suite la péridurale ? Non parce qu’on a beaucoup d’accouchements et l’anesthésiste est dispo maintenant, et plus tard c’est pas sûr qu’il le soit… ») et d’après mon expérience personnelle les SF sont toujours débordées ! Mais bon à l’époque je ne savais pas trop ce qu’était un accouchement, accoucher sans péridurale me semblait insurmontable, et j’espérais éviter l’épisio (raté). Bonne suite !!!
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C’est clair que la vue de St Jo fait rêver 😀 Pour la péri fortement incitée, j’ai eu un peu pareil à Croix-Rousse : je ne comprends toujours pas pourquoi on me l’a proposée à 9cm alors que 1. le temps qu’elle agisse, il aurait été l’heure de pousser 2. j’avais envie de pousser justement 3. je ne pouvais pas rester immobile pour qu’on me la pose, les contractions s’enchainant tellement vite 4. je n’imaginais même pas qu’on fasse sortir mon amoureux, tellement j’avais besoin de lui à ce moment là de l’accouchement… 5. j’avais demandé dans mon projet à ce qu’on ne me la propose pas pour ne pas me « tenter », que je puisse simplement la demander si ça devenait trop dur à gérer seule. Mais c’est tellement un réflexe je crois pour les équipes de le proposer…
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Intéressant ton article. C’est vrai que le choix de l’hôpital / clinique pour accoucher est important. Perso, j’ai accouché à la clinique du Tonkin après m’être gentiment faite jeter par HFME mais j’en ai été satisfaite du suivi général, après c’est certain que pour avoir un accouchement des plus naturel sans trop médicalisé, on repassera mais bon le gynécologue qui m’a suivi était très bien. Sinon j’ai eu de bons échos sur Givors et Val d’Ouest mais pour moi ça ferait loin. Il y a aussi Croix Rousse qui a de bons échos notamment pour la salle nature mais je ne sais pas trop ce qu’il vaut. C’est dommage pour les maisons de naissance qu’il y en ai si peu notamment en région Rhône-Alpes Auvergne. Et sinon c’est certain que le bouche à oreille joue pas mal dans le choix de l’établissement hospitalier pour son accouchement. Perso, j’ai eu des retours de St Luc St Joseph, Val d’Ouest, Croix Rousse et HFME ainsi que Natécia par des copines et connaissances ayant accouchés là-bas.
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C’est justement à Croix-Rousse que j’ai accouché (et jamais vu la salle nature). Et si mon accouchement s’est bien déroulé (je n’en dirais pas autant des jours qui suivent par contre), je ne considère pas avoir été vraiment accompagnée dans mon projet. J’ai rajouté le Tonkin à mon tableau, j’avais oublié quelques petites maternités ! Quand aux maisons de naissances, il n’y a pas que dans notre région qu’il y en a peu… avec seulement 9 en France, on est plutôt chanceux d’en avoir une ! De mon côté, je n’écoute plus trop le bouche à oreille car j’ai entendu du bon comme du moins bon de la plupart des mats je crois : ça dépend tellement des attentes de la maman, et de l’équipe/le contexte qu’elle a eu ! (Par contre, j’accorde beaucoup d’importance à ce que disent mes copines SF sur l’établissement où elles travaillent !)
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Pour la Croix Rousse, ce sont les filles avec qui j’étais en cours de préparation à l’accouchement qui ont accouché là-bas qui ont parler de cette salle nature et au final, je ne sais pas si elles en ont bénéficier lors de leur accouchement car je ne suis pas restée en contact avec elles. J’ai aussi une collègue qui y a accouché au début 2018 dans cet hôpital mais vu qu’elle n’est pas encore revenu de congé parental j’ignore comment c’est passé son séjour là-bas. Après je suis d’accord avec toi pour les avis, faut pas s’y fier à 100%. Par exemple pour la clinique où j’ai accouché j’avais pu lire pas mal d’avis mitigés sur cet établissement et au final mon séjour c’est très bien passé. Perso je n’ai pas d’amis SF mais deux amies infirmières mais elles n’habitent pas dans la région, donc un peu compliqué pour avoir un avis pertinent sur les hôpitaux ^^. Je te souhaite de trouver satisfaction dans l’établissement où tu accoucheras de ton petit deuxième ^^. Bonnes fêtes de fin d’année.
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C’est drôle parce que les délai ne sont pas les même à Strasbourg où j’ai accouché. Peut-être parce que j’ai accouché en hôpital public et qu’ils sont bien obligé de te prendre mais en gros, tu venais faire ton inscription administrative quand tu faisais ton rdv anesthésiste (pendant ton congé prénatal en somme).
Du coup j’avais le choix entre la grosse tout du CHU et ou l’établissement gynéco excentré, tout neuf et direct en tram…voilà voilà ce que j’ai choisi. Bon après chez pas réfléchi ce qui fait que mon fils est né à ‘Schiltigheim’ , compliqué XD Pour mon deuxième vu que j’ai fait des complication, ils m’ont envoyé direct au CHU qui avait une unité néonat plus pointue. Et ben c’était moins sympa.
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Je crois que les délais sont surtout là si tu veux une chambre simple. Sinon, en double ils arrivent toujours à trouver (j’espère).
Mais pouvoir choisir est clairement un luxe… J’imagine aisément que la néonat n’offre pas des souvenirs merveilleux 😦
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Merci beaucoup pour cet article intéressant. Pour ma part j’ai accouché sans péridurale en salle physio à Saintes Foy Lès Lyon et j’ai trouvé toute l’équipe très bien.
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Super !👌 C’est toujours chouette d’avoir des retours d’expériences positifs 🙂
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Article très intéressant ! J’ai choisi la Croix Rousse car mon compagnon est croix roussien (donc je te laisse imaginer le chauvin) et on habitait juste à côté à l’époque. Finalement j’ai été suivi en MAP un bon moment, fait des allers retours , hospitalisées 5 semaines… bref je connais bien la maison si on peut dire 🙂 J’ai été assez contente de mon suivi hospitalisée, sages femmes très sympas… on mange bien, et chambre individuelle pour ma part en grossesse patho (mais ça doit dépendre de l’affluence du moment). Accouchement avec épisio +++, mais sinon bon souvenir. Par contre, on ne m’a jamais parlé de toutes les sortes d’accouchements possible et ça je le regrette. C’est maintenant que je suis maman que je le découvre. Peut être pour une prochaine grossesse ! 🙂 🙂
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Bonjour,
je réagis car l’histoire du gentilé je connais aussi : inscrite à Givors pour profiter de l’approche plus nature, j’ai finalement accouché à la maison car trop rapide. Résultat : mon conjoint lyonnais est ravis que la ville de naissance soit Lyon et pas Givors 😀
Et autre point qui peut valoir le coup à savoir pour celles qui ne veulent pas rester en hopital post-accouchement : il y a une maison pour maman+bébé qui semble très bien à l’Arbresle. Ils ne font pas d’accouchements mais accueillent à J+1 je crois pr les qq jours avant retour à domicile.
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Bonjour merci pour cet article.
J’ai fait2 fois la neonat a Natecia j’en garde un très très mauvais souvenirs.
D’ailleurs nouvelle grossesse en vue et j’envisage à domicile. J’aimerai une sage femme (sauf celle de croix rousse ) auriez vous des contacts s’il vous plaît?
Sans cela je pense que j’irai à Val d’ouest un peu loin de chez moi mais Natecia c’est juste plus possible (en sachant que j’habite à 5 minutes quand même de cette clinique…)
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Hello, je n’ai pas de contact mais si vous utilisez le réseau Facebook, vous pourrez en trouver sur les groupes d’AAD.
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J’étais initialement inscrite à Croix rousse (qui est à 10min de chez moi), mais après plusieurs rdv à la maternité pendant lesquels j’ai demandé des précisions sur cette fameuse salle physio, les sages femmes m’ont avoué ne pas être formées et ne pas pouvoir assurer un suivi comparable à Givors du fait des cadences. De plus, ils refusent strictement le clampage retardé du cordon, ce qui était rédhibitoire pour moi.
J’ai donc accouché à Givors il y a 1 an et j’en garde un très bon souvenir.
Mon projet de naissance a été respecté à la lettre, les sages femmes ne m’ont jamais proposé la péridurale et ne m’ont pas déclenché alors que j’avais percé la poche depuis 30heures.
Le summum, la sage femme qui m’encourage en me massant pendant plus de 2heures en salle de naissance, sans jamais me presser ou me dicter quoi que ce soit.
Malgré la distance, et le lieu de naissance sur la CNI de ma fille nous y retournerons sans hésiter.
A savoir, à 4 mois de grossesse, Givors avait encore de la place !
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Je ne suis pas très étonnée pour Croix-Rousse et la salle physio. J’ai eu le même retour d’autres maternités : c’est devenu un argument commercial mais les sages-femmes n’ont hélas pas le temps/l’opportunité de vraiment pouvoir les exploiter…
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Bonjour,
Pour ma part, j’ai accouché à la maternité de Sainte Foy Lès Lyon. J’ai été suivi dès le début de ma grossesse, ce qui est rare dans une maternité d’ailleurs. Pour celles qui n’ont pas de gynéco ou sage-femme en dehors c’est génial ! Le suivi a été super, nous avons bien été écoutés et compris dans notre projet. Les secrétaires sont très agréables et ça fait du bien ! Concernant l’accouchement, l’équipe a été d’une douceur, d’une compréhension extraordinaire. Nous avons en plus de ça bien rigolé malgré la douleur lol.
C’est une maternité que je conseille fortement et surtout pour les projets physiologiques.
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