Le premier mois de vie du Bourgeon s’est écoulé avec une douceur toute particulière ❤.
Pour le Lardon, j’avais trouvé ça (très) éprouvant. Du jour au lendemain, j’avais perdu le contrôle de ma vie : impossible de faire ce dont j’avais envie quand j’en avais envie ; à cause de la fatigue un peu, à cause de ce bébé qui semblait avoir besoin de moi 24 heures sur 24 surtout ! Mais cette fois-ci, je l’ai vécu totalement différemment :
- Je sais que c’est temporaire, le Bourgeon va bien vite s’éveiller, bouger et dans un battement de seconde, il faudra l’inscrire à l’école…
- De toute façon, ça fait trois ans que je ne fais plus ce dont j’ai envie quand j’en ai envie…
J’avais donc envie de garder une trace de ces journées si particulières, que je ne revivrais plus jamais ! Pour cela, je suis obligée de vous présenter d’abord celui que j’ai appris à voir comme mon navire :
Mon navire, c’est ce canapé : une belle bête de trois places, de couleur beige (ou grise selon certains membres de la famille). À sa gauche, il y a la lampe du soir ; à sa droite (non visible sur la photo) la bibliothèque des livres préférés du Lardon ; et dessus, toujours quelques coussins et un plaid. Et ma place, c’est du côté droit du canapé, prêt de la lampe (et des prises électriques) et tout proche de l’accoudoir (qui a une grande importance, on y reviendra !).
Une journée typique
Le matin, je me réveille en même temps que le Lardon et le BienJoliPapa, qui eux continuent une vie normale (nounou pour l’un, travail pour l’autre). Ils partent ensemble pendant que je profite du calme : tant que le Bourgeon dort encore à l’étage, je suis libre de mes mouvements. Je m’active : rangement, lessive, vaisselle, douche… (Qui eu cru que je trouverais du plaisir à faire ces tâches… ?!) Jusqu’à ce que j’entende des pleurs : ah tiens, on m’appelle !
Je vais chercher le Petit Bourgeon, je le change et on redescend au salon. Je vérifie que tout est bien installé car je sais que ça va durer un moment : il me faut au moins ma liseuse, mon téléphone (branché au cable USB) ou mon ordinateur ; mon appareil photo ; une bouteille d’eau et/ou des trucs sucrés à manger ; le coussin d’allaitement et un plaid ; un lange pour mon REF et enfin des mouchoirs car à passer la moitié de la journée les seins à l’air, je suis tout le temps enrhumée.
Tout est là ? Parfait ! Je m’assoies à ma place, sors un sein, et immédiatement le petit Bourgeon tête. Bientôt, il s’endort sur moi. Il est si mignon, si petit que je n’ai pas le coeur à le réveiller en le déplaçant. Alors je reste là, à profiter de son corps blotti sur moi. Je l’admire un peu et quand je suis repue d’observer son petit nez, ses petites oreilles, ses petits cheveux ou ses petites mains, j’écoute un podcast, je bouquine ou je regarde une série. Et comme ça, passent une heure, deux heures, trois heures.
Il se réveille, c’est l’heure de la deuxième tétée (ça tombe bien, le deuxième sein commençait à me piquer). Il se rendort sur moi, je peux finir mon épisode. À nouveau passent une heure, deux heures, trois heures.
Il est bientôt 14h, j’ai faim et je commence à établir des plans pour m’échapper ! Juste à ma droite, j’aperçois sur la table de la salle à manger un bout de brioche ukrainienne délicieuse. Est-ce que ça vaut le coup de tenter de déposer le Bourgeon ? À moins que je sois sérieuse et décide de me faire un « vrai » repas : je sais que dans le frigo, il y a les restes de la veille.
Allez, j’ai trop faim, je me lance ! Je pose le Bourgeon délicatement sur le coussin d’allaitement : il ouvre un oeil, mais ouf se rendort. Je peux aller manger !
Zut, il se réveille juste au moment où ma gamelle sort du micro-onde : la chaleur de mon corps lui manque. Je me ré-installe sur le navire, avec mon assiette cette fois.

Tout le monde à table !
Il s’endort de manière si mignonne que je tente un selfie : l’appareil photo a selfie de mon téléphone étant cassé, j’essaie de faire un auto portrait avec mon appareil photo hybride. Je manque de recul, c’est compliqué, mais ça m’occupe.

Petite main contre moi ❤
L’après-midi passe ainsi : réveils, tétée, dodo. Et on recommence. Les seules fois où je me lève du canapé sont pour changer une couche.
Et puis la fatigue de cette journée intense commence à m’assaillir. Je n’ose pas essayer de poser le Bourgeon sur le coussin d’allaitement alors je l’utilise comme support (le coussin, pas le Bourgeon) pour faire une sieste assise sur le canapé. Le Bourgeon toujours endormi contre moi évidemment, c’est cela dont il a besoin.
Tiens, mais il est déjà 18h30 ! Le Lardon rentre avec son papa et récupère son accoudoir : environ dix minutes après son arrivée, je suis déjà recouverte de petites voitures qui aiment se garer sur mon accoudoir ou dans le creux de mes jambes. Une excuse supplémentaire pour ne pas bouger : c’est donc l’amoureux qui se colle au dîner.

Ce jour là, j’ai réussi à m’échapper du parking pour prendre la photo
Quand le Bourgeon se réveille, je le file à son père pendant que je m’enfile mon assiette en moins de deux.
Il est alors 20h30 : le Bourgeon et moi, on baille. Tiens, et si on montait se coucher tous les deux après cette rude journée ? Bisous mon amoureux, bisous mon Lardon, nous on va au lit !
Et chez vous, les premiers jours de votre bébé ont-ils été aussi oisifs doux qu’ici ?
Je te dirai comment se sera passé le premier mois avec Numerobis d’ici octobre en ce qui me concerne, mais j’espere vraiment pouvoir faire un compte-rendu aussi idyllique…
J’ai quand meme un doute car l’Asticot Rigolo sera a l’ecole et que c’est moi qui vais gérer les allers et venues a l’école… pOurl’instant on se tate a ne l’y mettre que le matin, mais alors ca veut dire devoir cuisiner quelque chose le midi, m’occuper de 2 (DEUX!!!!) enfants l’apres-midi… et ca je ne suis pas encore sure d’en avoir la force.
Mes souvenirs du premier mois de l’Asticot Rigolo sont plutot ceux d’un chamboulement majeur, facon tsunami couplé a un tremblement de terre et une attaque terroriste, alors j’appréhende un petit peu les grands changements qui nous attendent!
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J’ai eu beaucoup de chance de ne pas avoir à gérer les aller-retours chez la nounou… Ça m’a clairement aidé à me reposer et nous construire cette belle petite bulle de bonheur !
Quand à s’occuper de deux (DEUX !!!) enfants, je comprends ton appréhension. Mon congé parental commence tout bientôt, et je ne suis pas sûre non plus d’avoir la force, pourtant le Bourgeon aura alors 2 mois et demi 😅. Bon, mais… l’après-midi, c’est sieste non ? Autant qu’il reste à l’école ? 😇
Quand au premier moi du Lardon, j’en ai que de très vagues souvenirs mais ça ressemble plus à tsunami et tremblement de terre de douceur et repos… Est-ce une histoire d’enfant ou de confiance en soi ?
En tout cas, je te souhaite plein de courage pour trouver vos nouvelles marques !
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Quelle douceur, quelle sérénité, émane de tes mots. Je vous souhaite de bien profiter de ces moments hors du temps si précieux… ❤
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Oui, c’était très doux, et très temporaire ! Le deuxième mois fut plus actif, j’en parlerais bientôt 😀
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Ouah j’avoue je suis jalouse !!! C’était un peu le même programme pour mon premier mais là.. Le papa étant très occupé c’est moi qui gère quasiment tout. Et moi je culpabilise des que je reste trop longtemps dans le canapé quand je pense à tout ce que j’ai à faire 😅
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Ouch dur de devoir tout gérer ! Et pourtant, c’est tellement nécessaire de se reposer ! Entre la grossesse et l’accouchement, j’estime qu’on a le droit de rester un peu (ou longtemps) sur le canapé !!
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Avec le recul, je vivais les mêmes moments (les loooongues tétées câlins) mais alors, je n’avais pas du tout la même sérénité =/ entre les personnes étrangères à l’allaitement (je pense à ma mère surtout) et le papa qui ne comprenait pas que je n’arrive pas à faire à manger la journée alors que je n’avais rien à faire, je culpabilisais énormément. Maintenant, j’ai mieux cerné les besoins d’un bébé, je lâche plus facilement prise: c’est ce qui m’a permis de prendre avec le sourire cette journée où, à 15 mois, suite à un combo dents/vaccins,ma demoiselle a passé 3h30 ainsi dans mes bras 🙂 Au moins, j’ai pu lire beaucoup, ça m’a fait du bien ! Profite de ces beaux et doux moments, c’est vrai que ça file tellement vite.
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C’est fou comme tout est dans l’état d’esprit finalement ! Une même situation peut être vécue comme un calvaire ou comme une bénédiction selon comment on l’aborde !
(et moi aussi, je me délecte presque de quand le Lardon est malade : ça veut dire câliiiiins ❤ ❤ ❤ )
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Je ne me rappelle même plus du premier mois de mon fils ! je devais aller chercher ma fille à la crèche et gérer les 2 jusqu’à l’arrivée de mon mari. Je crois que je passais pas mal de temps au lit à dormir 🙂
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J’ai eu beaucoup de chance car je crois que le premier mois, je n’ai quasiment pas eu à gérer les deux seule ! (Mais ça a changé le mois d’après :D)
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Que de jolis moments, on se sent apaisé rien qu’à lire tes mots 🙂 Les premiers temps ont été un peu plus mouvementés chez nous : gestion des allers-retours à l’école, mon grand à la maison l’après-midi, Chéri qui bosse beaucoup… Bref ! Mais on vit tout de même (encore maintenant, avec une petite loupiotte de 8 mois !) tous les jours certains de ces moments de grand calme et de câlins si précieux ❤ Joyeux premier mois à vous deux !
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Oui, c’était un beau mois ! Aujourd’hui, les choses sont quelques peu… agitées ! Mais j’espère retrouver un chouette rythme bientôt !
(PS : j’adore ton pseudo ! Avec mon amoureux, on se surnomme beaucoup en suffixant « des bois » : « ma chérinette des bois », etc ❤ )
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Haha, je te remercie ! Il me suit depuis bien longtemps maintenant 😀
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