Régulièrement, le Lardon fait des trucs chelous. Des trucs que je ne comprends pas. Des trucs qui me font dire que « je l’ai pas élevé comme ça »… à moins que… ?
Étiquette : Apprentissages autonomes
Kit de survie de la période du Pourquoi
Mon titre est un peu mensonger : en vérité, à la maison, nous ne sommes pas encore dans la période du Pourquoi, mais bel et bien dans la période du « C’est quoiiiiii ? » : on entend cette question environ 100 fois par jour, à peu près tous les 3 mots.
Pour illustrer mon propos, voici une scène de vie classique à la maison : nous sommes à table tous les trois, et je discute avec le BienJoliPapa (anciennement connu sous le nom de BienJoliChéri). Ça donne ça par exemple :
– Pfiou, il fait chaud, souffle le BienJoliPapa.
– C’est quoi chaud ?, demande le Lardon.
– C’est quand la température est très haute, je réponds.
– C’est quoi la température ? (évidemment…)
– C’est une unité de mesure de la chaleur, j’essaye d’expliquer.
– Mais non, c’est pas une unité, me corrige le BienJoliPapa.
– Ah mais oui, je dis n’importe quoi. Alors, euh, c’est plutôt une mesure de la chaleur.
– C’est quoi la chaleur ?
– Ben c’est quand il fait chaud.
– C’est quoi chaud ?
Jeu libre et #passionVoitures
Le jeu libre, c’est un terme qui peut paraître un peu intellectuel pour désigner un état très naturel chez l’enfant, que tout parent a déjà observé : le jeu spontané, choisi par l’enfant, et dont il invente les « règles » (ou leur non existence) au fur et à mesure. De la même manière que Monsieur Jourdain fait de la prose sans le savoir, tous les enfants aiment le jeu libre !
Lire à un bébé
Enceinte, j’idéalisais beaucoup la lecture avec un bébé. Les livres faisant partie de ma vie, il était évident que c’était quelque chose que je voulais transmettre à mon enfant mais je n’avais pas pensé que ce serait…. comme ça. En deux ans (pas encore, mais bientôt, j’essaye de me préparer psychologiquement), il y a eu des phases où les livres ne l’intéressaient absolument pas ; où il restait concentré environ 3 pages ; où il ne voulait lire que certaines pages ; où il préférait manger les coins de la couverture ; d’autres où il réclame le MÊME livre en boucle pendant plusieurs mois…

J’ai du lire ce livre 3 fois chaque soir pendant de longs mois.

Mais là, c’est ce livre qui m’est réclamé chaque soir depuis bientôt trois mois. La petite taupe me manque.
L’explosion du langage
Plus le temps passe et plus certains aspects de la pédagogie de Maria Montessori me déplaisent (et j’en ferais un article le jour où j’arrive à formuler ma pensée) mais je trouve tout de même ses travaux fascinants : ce qu’elle dit est parfois si simple que ça paraît comme une évidence. (Mais, pourtant il suffit de regarder comment fonctionne la société pour comprendre que ça ne l’est pas pour tout le monde).
Ainsi, sans appliquer la pédagogie Montessori à 100% à la maison, j’ai fait miennes sans aucune difficulté certaines valeurs très montessoriennes comme la recherche de l’autonomie de l’enfant ou encore le respect de ses périodes sensibles.
Et aujourd’hui, le Lardon est si clairement dans une de ces périodes sensibles que j’ai eu envie de me replonger dans les écrits de Maria Montessori.