Ça a commencé par cette question, posée à deux heures du matin : « Maman, pourquoi j’ai le zizi tout dur ? » Et puis, régulièrement, le Lardon a de nouvelles questions sur son (ou notre) corps, et en particulier les organes génitaux : « Y a quoi en dessous de la peau ? », « Maman, comment tu fais pipi si t’as pas de zizi ? », « Pourquoi t’as pas de poils sur les fesses ? », « Pourquoi t’as du sang ? » et j’en passe.
Nous répondons à ses questions sans tabou (mais surtout comme on peut et selon l’inspiration du moment), en essayant d’utiliser des termes précis. Par exemple, pour les garçons, même si on dit souvent zizi, j’alterne aussi avec les termes pénis et bourses, notamment quand je change le Lardon, en verbalisant ainsi les endroits que je nettoie. Côté organes féminins, j’emploie avec un certain naturel les mots utérus, vagin et même périnée (on a pas mal parlé de ma grossesse et mon post-partum 😅), mais j’ai pourtant du mal à dire vulve (probablement car c’est un terme que j’ai peu entendu…) (d’ailleurs même mon téléphone, depuis lequel j’écris cet article, ne semble pas à l’aise puisqu’il propose de remplacer le mot par bulbe… 😣)
Alors après la 48ème question sur le sujet, j’ai compris qu’à défaut de pouvoir aller aux toilettes tranquille, je pouvais au moins choisir le moment où je devais répondre à ces questions légitimes. C’est décidé, nous avions donc besoin… d’un livre (ou de plusieurs ?) pardi !